Consortium Universitaire Francophone Régional en Sciences Politiques et Études européennes (CUFRESPE)
Le Consortium Universitaire Francophone Régional en Sciences Politiques et Études Européennes est un projet francophone qui a comme but du projet de promouvoir l’émergence d’une véritable communauté francophone de professionnels intervenants dans le domaine des sciences politiques et des relations européennes au sein de la région ECO, et de favoriser la recherche par une mise en réseau des chercheurs et par la formation d’une nouvelle génération de chercheurs dans ces domaines scientifiques.
Le projet a été élaboré par :
Le projet vise à renforcer la visibilité de la communauté scientifique francophone dans le domaine des sciences politiques dans la région de l’ECO. Ceci se traduit dans trois axes principaux :
OBJECTIFS L’objectif principal est de mettre en place des programmes de recherches par l’institution d’un réseau permanent (consortium) de coopération interuniversitaire dans le domaine des sciences politiques et des études européennes. Développement de la coopération en termes de programmes de recherche en langue française dans le domaine des Sciences Politiques et des Études Européennes :
Parallèlement des Journées doctorales sont organisées en commun dans l’un des partenaires du consortium chaque année. ÉTAT DE LIEUX Depuis 1990 dans la région plusieurs filières universitaires francophones ont été établies et ont accumulé une expérience dans l’enseignement, la recherche et la coopération internationale. En sciences politiques il y a deux filières de l’AUF, à Bucarest et à Sofia, mais dans d’autres universités membres de la région il a des départements en sciences sociales (histoire, sociologie, anthropologie, sciences politiques) qui sont actives et développent une coopération internationale. À présent il existe un vaste champ d’activités académiques diverses dans le large domaine des sciences politiques, réalisées par les universités francophones de la région. Les quatre universités initiateurs de ce projet ont accumulé leur propre expériences, mais on aussi collaboré entre elle dans divers projets. Les rencontres entre leurs représentants lors de la préparation de la programmation du BECO de l’AUF ont été la base de la réflexion commune au sujet d’une telle démarche de coopération. La Faculté des sciences politiques de l’Université Bucarest est un centre reconnu en Roumanie, par ses activités de recherche et d’enseignement, mais aussi par le réseau des partenaires internationaux. Le Département des sciences politiques de la Nouvelle université bulgare s’est établi comme un centre important de recherche en Bulgarie. Les enseignants-chercheurs de ces deux universités ont des projets communs réalisés, mais aussi des partenaires internationaux qui sont pratiquement les mêmes comme l’ULB (Bruxelles), l’EHESS (Paris), l’IEP de Lille. Les deux universités coopèrent aussi dans le cadre de l’École doctorale francophone en sciences sociales de Bucarest. Au sein de l’Université de Szeged, le Centre d’études européennes est devenu un acteur académique dynamique et reconnu en Hongrie et en Europe, notamment par la richesse de ses partenariats internationaux, sa politique de formations en langue françaises depuis 1996, dans le domaine du droit et des Études européennes, et son Université Européenne d’Été, qui constitue une tribune à de prestigieux intervenants. L’Université de Cluj-Napoca a aussi accumulé une grande expérience internationale, sa Faculté des études européennes et son et l'Institut francophone Régional d'Études Stratégiques (IFRES-ECO) sont un centre d’enseignement et de recherche bien reconnu en Roumanie. Le Master d’Études Politiques Européennes Comparées, co-organisé par la Faculté d’Études Européennes de l’Université « Babes-Bolyai » de Cluj et par le Laboratoire l’Université Paris-Est, offre deux diplômes en relations internationales et sciences politiques. Filière d’excellence de l’Université « Babes-Bolyai », ce master a obtenu le label « Erasmus Mundus » pour la période 2012-2015. Ce projet s’est construit sur le constat qu’il existait une tradition du français importante dans ses établissements et qu’il existait des besoins d’acteurs francophones au niveau européen et d’acteurs du secteur privé au niveau régional. DIAGNOSTIC Les capacités d’enseignement, de recherche et de coopération internationale des universités francophones de la région se sont largement accrues ces dernières douzaines d’années. Mais il faut constater que les échanges internationales de nos universités allaient essentiellement vers les partenaires de l’Europe occidentale (la France, la Belgique, la Suisse) et de l’Amérique du Nord (le Canada). Il est clair que la francophonie universitaire des pays de l’ECO ne sera pas possible sans la coopération étroite des universités de la francophonie « native ». Mais aujourd’hui les universités francophones de l’ECO ont accumulé plus d »expérience et de capacités pour pouvoir entamer des coopérations régionales plus intenses. D’autre côté il faut constater que la visibilité scientifique de la francophonie universitaire de la région est très limitée. Vu la concurrence dure faite par l’anglais, l’allemand, le russe et, plus récemment, l’italien et l’espagnol, la promotion des publications scientifiques en français, produites dans les universités de la région est limitée aussi, reste largement inconnue. Les jeunes chercheurs préfèrent de publier en anglais à causse de l’existence de plusieurs opportunités de publications référées, ce qui est beaucoup plus rare en français. JUSTIFICATIFS Notre démarche s’inscrit dans la perspective de renforcer la visibilité scientifique de la francophonie universitaire en matière des sciences politiques en développant une coopération régionale entre les équipes de recherche. Cette démarche incluse aussi une cohésion des coopérations internationales de nos universités dans la perspective d’amplifier les contacts établis avec nos partenaires dans la région et en dehors de la région et de les valoriser d’avantage. L’idée de ce projet et de ne pas se lancer dans des projets limités parallèles, mais de chercher une congruence et un échange des capacités de chacune de nos universités. Ainsi nous estimons renforcer la visibilité des recherches en sciences politiques dans notre région et donner des ressources supplémentaires aux universitaires de la région, mais aussi aux chercheurs des universités d’ailleurs, qui s’intéressent à la politique dans le pays de l’ECO. Pour répondre aux besoins de formation à la recherche, et d’échanges entre chercheurs pour le dynamisme, la richesse et la complémentarité des champs d’études en sciences politiques et européennes, le développement d’outils de collecte, de diffusion et d’échanges d’informations, en constitue aussi la réponse. | Bibliotheque virtuelleLa Bibliothèque virtuelle se propose de réunir les œuvres en sciences politiques et sociales de langue française des auteurs de la région. Elle contient les résumés des publications récentes, des œuvres inédites, mais aussi des publications dont les auteurs ont donné leur accord pour qu’elles soient diffusées. Volumes Articles et études |