APPEL À COMMUNICATIONS COLLOQUE INTERNATIONAL Scandales de corruption politique et société civile dans les pays d’Europe centrale et orientale : médias, lanceurs d’alerte, organisations civiques Nouvelle Université Bulgare, Université de Bucarest, Université d’Avignon Sofia, 9- 10 novembre 2017 Nous invitons des propositions de communications en science politique, histoire, sociologie ou pluridisciplinaires sur les scandales de corruption politique et le rôle et les stratégies de dénonciation venant des acteurs de la société civile dans les pays d’Europe centrale et orientale. Les contributions doivent être centrées sur deux périodes : la période communiste ou après la chute des régimes communistes. Sont délimités ici deux axes principaux : Un premier axe : études de cas ou analyses comparées de scandales Qui, quand, avec quelles motivations, quels moyens et dans quels objectifs dénonce-t-il un scandale de corruption ? Le timing d’un scandale de corruption politique est rarement dû au hasard. Il est souvent est lié à plusieurs facteurs dont l’épuisement des seuils de tolérance, l’instauration de nouvelles règles et normes ou le renforcement de nouvelles cultures politiques. Nous soulignons l’importance de l’analyse du contexte d’un scandale politique, des motivations et des objectifs des dénonciateurs, des moyens et du style déployés pour la « mise en scène » d’un scandale de corruption politique, de sa médiatisation, des stratégies et de la portée de l’acte de la dénonciation. Comme le souligne Olivier Dard, les scandales de corruptions peuvent avoir comme stratégie la dénonciation « au nom de la défense de valeurs morales » ; leurs fonctions varient aussi : « non seulement fustiger des dysfonctionnements, exprimer une indignation et réclamer des sanctions, mais aussi « faire le procès de l’ancien contre le nouveau, d’héritages nauséabonds qui referaient surface et qu’il convient de balayer » (Olivier Dard : 2014, 277-178). Un deuxième axe : études de cas ou analyses comparées d’acteurs de dénonciations Quand un acteur dénonce un scandale de corruption politique, s’agit-il de dénoncer un acte concret seulement ou de stigmatiser ses protagonistes, rejeter toute une culture ou famille politique ? Celui qui dénonce se positionne-t-il comme un acteur neutre, comme expert, ou s’inscrit-il et se revendique-t-il d’une position morale hors normes, politique ou idéologique ? Nous délimitons ici trois catégories larges d’acteurs de dénonciations : les médias, les lanceurs d’alerte et des organisations civiques. En réalité ces acteurs peuvent se chevaucher et superposer mais chacune de ces catégories a ses propres caractéristiques.
Date limite de soumission des propositions : 31 mars 2017 Date de la décision du comité scientifique : 30 avril 2017 [1] Pour en savoir plus : http://www.villanoel.ro/ccpnd [2] Pour en savoir plus : http://www.villanoel.ro/evenimente-det/vrs/IDev/256 |