[CfP] COLLOQUE INTERNATIONAL

posted 6 Feb 2017, 09:47 by Echipa de Management al Cercetarii   [ updated 6 Feb 2017, 09:49 ]
APPEL À COMMUNICATIONS 
COLLOQUE INTERNATIONAL 

Scandales de corruption politique et société civile dans les pays d’Europe centrale et orientale : 
médias, lanceurs d’alerte, organisations civiques 

Nouvelle Université Bulgare, Université de Bucarest, Université d’Avignon 

Sofia, 9- 10 novembre 2017 

Cet appel à contributions s’inscrit dans les travaux conjoints des équipes de la Nouvelle Université Bulgare, du centre Norbert Elias de l’Université d’Avignon et de l’Université de Bucarest dans le cadre du projet « Comparer la ‘corruption’ politique aujourd’hui dans les nouvelles démocraties » (17-AUF-ANCS-IFA, août 2016-décembre 2017)[1] deroulé par le CEREFREA et la Faculté de Sciences Politiques de l’Université de Bucarest. Un premier colloque « Dénonciations et pratiques de corruption politique dans les nouvelles démocraties »[2] a été organisé par l’équipe du projet de recherche à Bucarest en novembre 2016 réunissant des analyses pluridisciplinaires, de sciences politiques et historiques et qui a eu comme objet d’étude le rôle et les actions des acteurs politiques et des institutions dans la définition de la corruption, de sa dénonciation et de la lutte contre la corruption politique.

Nous invitons des propositions de communications en science politique, histoire, sociologie ou pluridisciplinaires sur les scandales de corruption politique et le rôle et les stratégies de dénonciation venant des acteurs de la société civile dans les pays d’Europe centrale et orientale. Les contributions doivent être centrées sur deux périodes : la période communiste ou après la chute des régimes communistes.

Sont délimités ici deux axes principaux :

Un premier axe : études de cas ou analyses comparées de scandales

Qui, quand, avec quelles motivations, quels moyens et dans quels objectifs dénonce-t-il un scandale de corruption ? Le timing d’un scandale de corruption politique est rarement dû au hasard. Il est souvent est lié à plusieurs facteurs dont l’épuisement des seuils de tolérance, l’instauration de nouvelles règles et normes ou le renforcement de nouvelles cultures politiques. Nous soulignons l’importance de l’analyse du contexte d’un scandale politique, des motivations et des objectifs des dénonciateurs, des moyens et du style déployés pour la « mise en scène » d’un scandale de corruption politique, de sa médiatisation, des stratégies et de la portée de l’acte de la dénonciation. Comme le souligne Olivier Dard, les scandales de corruptions peuvent avoir comme stratégie la dénonciation « au nom de la défense de valeurs morales » ; leurs fonctions varient aussi : « non seulement fustiger des dysfonctionnements, exprimer une indignation et réclamer des sanctions, mais aussi « faire le procès de l’ancien contre le nouveau, d’héritages nauséabonds qui referaient surface et qu’il convient de balayer » (Olivier Dard : 2014, 277-178).

Un deuxième axe : études de cas ou analyses comparées d’acteurs de dénonciations
Quand un acteur dénonce un scandale de corruption politique, s’agit-il de dénoncer un acte concret seulement ou de stigmatiser ses protagonistes, rejeter toute une culture ou famille politique ? Celui qui dénonce se positionne-t-il comme un acteur neutre, comme expert, ou s’inscrit-il et se revendique-t-il d’une position morale hors normes, politique ou idéologique ?

Nous délimitons ici trois catégories larges d’acteurs de dénonciations : les médias, les lanceurs d’alerte et des organisations civiques. En réalité ces acteurs peuvent se chevaucher et superposer mais chacune de ces catégories a ses propres caractéristiques.
  • La sphère médiatique est plurielle : la télévision et des émissions spécialisées d’enquêtes ; la presse écrite, les nouveaux média et les média on-line ; le, journalisme d’investigation 
  • La catégorie de « lanceurs d’alerte » est elle aussi large : des journalistes, des écrivains, d’anciens responsables politiques, de justice de la police, etc. 
  • Les groupes civiques comprennent des ONG spécialisés ou des groupes créés ad hoc sur un problème de corruption concret. 
Les propositions de communications d’un résumé du contenu et du cadre théorique de 300 mots maximum sont à envoyer à frederic.monier@univ-avignon.fr, petiagueorguieva@gmail.com, alexandra.ionascu@fspub.unibuc.ro

Date limite de soumission des propositions : 31 mars 2017
Date de la décision du comité scientifique : 30 avril 2017


[1] Pour en savoir plus : http://www.villanoel.ro/ccpnd
[2] Pour en savoir plus : http://www.villanoel.ro/evenimente-det/vrs/IDev/256
Ċ
Echipa de Management al Cercetarii,
6 Feb 2017, 09:47